mardi 21 avril 2009

VOIX

A cette heure là du voyage
et parce que les temps sont venus,
vous pourriez ne plus craindre le manque et ne plus le connaître.
Vous pouvez à cet instant illuminez vos vies d’un radieux printemps.
Vous pouvez couvrir vos paysages intérieurs des plus belles prairies et des plus majestueuses forets.
Vous pouvez faire de ce monde dont vous êtes les jardiniers,
un monde merveilleux, un joyau de l’univers.
Hautes montagnes aux vents d’air pur.
Vastes cités marines aux lueurs dansantes.
Bois moussus aux esprits souriants.
Ne plus connaître la faim, ni la haine dévorer vos ventres.
Ne plus voir la destruction corroder la terre.
Vivre enfin sans craintes et sans manques.
Ouvrir les frontières
de soi et du monde.
Pour celui qui sait voir,
cela existe déjà en quelques endroits.
C’est déjà là et ne demande qu’à croître.

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